{"id":426,"date":"2021-02-05T16:18:26","date_gmt":"2021-02-05T15:18:26","guid":{"rendered":"https:\/\/nathalieparentpsychologue.com\/?p=426"},"modified":"2021-09-20T16:18:51","modified_gmt":"2021-09-20T15:18:51","slug":"la-detresse-des-jeunes-diplomes-en-temps-de-pandemie","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/nathalieparentpsychologue.com\/2021\/02\/la-detresse-des-jeunes-diplomes-en-temps-de-pandemie\/","title":{"rendered":"La d\u00e9tresse des jeunes dipl\u00f4m\u00e9s en temps de pand\u00e9mie"},"content":{"rendered":"

Les jeunes qui ont termin\u00e9 leurs \u00e9tudes universitaires ou coll\u00e9giales en pleine pand\u00e9mie vivent une situation pour le moins particuli\u00e8re. Lanc\u00e9s dans la vraie vie alors que le Qu\u00e9bec se confine, certains souffrent d\u2019une grande d\u00e9tresse psychologique. \u00c0 l\u2019heure o\u00f9 ils devraient se faire une place sur le march\u00e9 du travail, ils se retrouvent isol\u00e9s en t\u00e9l\u00e9travail ou carr\u00e9ment sans emploi. Nathalie Parent, psychologue et psychoth\u00e9rapeute t\u00e9moigne de cette r\u00e9alit\u00e9.<\/em><\/p>\n

Un avenir mis sur pause<\/h3>\n

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\u00ab\u2009Normalement, les jeunes \u00e2g\u00e9s de 18 \u00e0 28 ans sortent avec des amis, socialisent, font leurs premi\u00e8res armes sur le march\u00e9 du travail. Avec la pand\u00e9mie, certains ont perdu pr\u00e9matur\u00e9ment un premier emploi ; d\u2019autres n\u2019ont pas d\u00e9nich\u00e9 un travail \u00e0 la hauteur de leur esp\u00e9rance, et ceux qui travaillent le font \u00e0 distance. Pour des jeunes de cet \u00e2ge, c\u2019est tr\u00e8s d\u00e9stabilisant. On en parle peu, mais ces jeunes sont dans une grande solitude, ce qui est contraire \u00e0 leur besoin \u00e0 cette p\u00e9riode de leur vie o\u00f9 ils doivent rencontrer pour se d\u00e9finir\u2009\u00bb, affirme la psychologue.<\/p>\n

Nathalie Parent incite les jeunes \u00e0 maintenir le contact virtuel avec leurs proches et \u00e0 adh\u00e9rer \u00e0 des groupes pour socialiser \u00e0 distance.<\/p>\n

\u00ab\u2009\u00c7a peut \u00eatre un groupe sur Facebook en fonction des int\u00e9r\u00eats de chacun. Il y en a pour se faire des amis, pour rencontrer des gens, pour c\u00e9libataire, etc. Le but, c\u2019est de vaincre la solitude en allant combler un manque de contact humain lorsque nous le voulons ou lorsque nous en avons besoin. C\u2019est tr\u00e8s important pour rester sain d\u2019esprit et pouvoir \u00e9changer avec d\u2019autres jeunes de son \u00e2ge.\u2009\u00bb<\/p>\n

Se projeter dans l\u2019avenir<\/h3>\n

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La psychologue invite aussi les jeunes \u00e0 se projeter dans le futur dans l\u2019espoir d\u2019un retour \u00e0 la normale.
\n\u00ab\u2009Le pouvoir de l\u2019imagination. C\u2019est un bon antid\u00e9presseur\u2009! On fait des projets. Qu\u2019est-ce que je vais faire lorsque la pand\u00e9mie sera termin\u00e9e\u2009? Quel sera mon prochain voyage\u2009? Bref, planifier demain pour se permettre d\u2019esp\u00e9rer la fin de cette crise et g\u00e9n\u00e9rer des pens\u00e9es positives et de l\u2019espoir.\u2009\u00bb<\/p>\n

Mais il faut \u00eatre r\u00e9aliste, avec la situation actuelle, qui dure depuis des mois, il est possible que le stress que l\u2019on \u00e9prouve devienne chronique avec des effets nocifs pour la sant\u00e9 physique, cognitive et \u00e9motionnelle.<\/p>\n

Lorsqu\u2019on ne se sent pas bien, Nathalie Parent, psychologue propose de :<\/h3>\n

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1- S\u2019arr\u00eater et prendre un moment avec soi-m\u00eame sans \u00e9cran\u2009;<\/p>\n

2- Tenter d\u2019identifier ce qui ne va pas. Quelles \u00e9motions m\u2019habitent\u2009? On peut y penser durant une d\u00e9tente ou en \u00e9crivant dans un journal intime\u2009;<\/p>\n

3- Chercher quel serait mon besoin (par exemple rire avec des amis)\u2009;<\/p>\n

4- Trouver des solutions qui pourraient s\u2019approcher de mon besoin (par exemple regarder un spectacle d\u2019humour ou appeler un ami ou un groupe d\u2019amis qui me fait [font] rire.<\/p>\n

Si malgr\u00e9 tout, \u00e7a ne va pas mieux, qu\u2019on se sent isol\u00e9, anxieux, d\u00e9pressif ou suicidaire, il ne faut pas h\u00e9siter \u00e0 consulter, ou du moins, se tourner vers une ressource qui pourra nous permettre de parler \u00e0 un(e) intervenant(e), et ce, en toute confidentialit\u00e9.<\/p>\n

Voici une liste non exhaustive de ressources pour les jeunes et pour les parents qui \u00e9prouvent des difficult\u00e9s.<\/p>\n

Ressources pour les jeunes<\/strong> :<\/h3>\n

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Tel-Jeunes<\/strong><\/a> : Pour tous les jeunes de 20 ans et moins du Qu\u00e9bec qui ressentent le besoin de parler. Il est possible de discuter en ligne ou de parler \u00e0 un intervenant en composant le 1-800-263-2266. Il s\u2019agit d\u2019une ressource confidentielle ou tu n\u2019as pas besoin de dire ton nom. Appelle si tu ressens, tu vis, ou encore si tu exp\u00e9rimentes :<\/p>\n