{"id":728,"date":"2023-04-19T17:17:15","date_gmt":"2023-04-19T16:17:15","guid":{"rendered":"https:\/\/nathalieparentpsychologue.com\/?p=728"},"modified":"2023-04-19T17:17:15","modified_gmt":"2023-04-19T16:17:15","slug":"si-on-passait-du-fomo-au-jomo%e2%80%89","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/nathalieparentpsychologue.com\/2023\/04\/si-on-passait-du-fomo-au-jomo%e2%80%89\/","title":{"rendered":"Si on passait du FOMO au JOMO\u2009?"},"content":{"rendered":"
Avez-vous d\u00e9j\u00e0 eu le sentiment de rater quelque chose, que ce soit un appel, un texto, une nouvelle, un \u00e9v\u00e9nement ou une soir\u00e9e\u2009? Dans le monde num\u00e9rique dans lequel nous vivons, la r\u00e9ponse est probablement oui\u2009! Tr\u00e8s insidieux comme ph\u00e9nom\u00e8ne, le FOMO (pour Fear of Missing Out) est la peur de manquer quelque chose, et qui nous pousse \u00e0 rester connect\u00e9 en quasi-permanence. En r\u00e9action, s\u2019est d\u00e9velopp\u00e9 le JOMO (pour\u2009Joy of Missing Out), soit le \u00ab\u2009plaisir de manquer quelque chose\u2009\u00bb. Et vous, quel camp choisirez-vous apr\u00e8s avoir lu cet article\u2009?<\/p>\n
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Souvent en lien avec l\u2019hyper connectivit\u00e9 (mais pas forc\u00e9ment), le ph\u00e9nom\u00e8ne FOMO se traduit par le besoin de ne rien manquer, de tout savoir et de tout voir.<\/p>\n
Mais cette exposition constante \u00e0 tout ce qui se passe dans le monde virtuel, et \u00e0 ce que l\u2019on voit sur les r\u00e9seaux sociaux, peut avoir un impact sur notre sant\u00e9 psychologique et notre bien-\u00eatre g\u00e9n\u00e9ral.<\/p>\n
Par exemple, certaines personnes peuvent avoir l\u2019impression de passer \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de leur vie, d\u2019avoir g\u00e2ch\u00e9 leur fin de semaine ou m\u00eame leurs vacances parce qu\u2019elles n\u2019ont rien fait de sp\u00e9cial ou qu\u2019elles n\u2019ont pas de \u00ab\u2009wow\u2009\u00bb \u00e0 raconter ou \u00e0 publier sur les r\u00e9seaux sociaux.<\/p>\n
Nathalie Parent, psychologue rappelle qu\u2019on n\u2019est pas oblig\u00e9 de faire quelque chose d\u2019extraordinaire parce que le voisin lui l\u2019a fait, que ce soit au quotidien, les week-ends, durant la semaine de rel\u00e2che ou les vacances estivales\u2009!<\/p>\n
\u00ab Les m\u00e9dias sociaux nous donnent une vitrine sur la vie priv\u00e9e des gens, et parfois, ce qu\u2019on y voit peut-\u00eatre confrontant et apporter son lot de questions anxiog\u00e8nes comme : Pourquoi est-ce que je n\u2019ai pas autant d\u2019amis qu\u2019un tel ou une telle, une vie sociale ou professionnelle aussi excitante, des invitations \u00e0 des soir\u00e9es ou \u00e0 participer \u00e0 des activit\u00e9s\u2009? Pourquoi est-ce que les gens que je suis sur les r\u00e9seaux sociaux semblent avoir une vie palpitante, alors que la mienne est ordinaire\u2009? \u00bb, affirme Nathalie Parent.<\/p>\n
Avant l\u2019arriv\u00e9e de Facebook, Instagram et autres plateformes num\u00e9riques, nous n\u2019\u00e9tions pas toujours au courant de ce que notre entourage avait fait de son week-end, des destinations vacances visit\u00e9es par nos connaissances ou des activit\u00e9s et sorties de nos amis.<\/p>\n